Le festival du film français de Yurakucho. 有楽町のフランス映画祭


Toute la semaine dernière, j'ai recommandé vivement à mes élèves d'aller au festival du film français à Yurakucho. La langue n'est pas simplement un ensemble de règles à appliquer comme dans les mathématiques et qu'on utilise  une fois par semaine c'est aussi une réalité à laquelle on peut se confronter au travers d'une culture et d'un mode de penser différent. Le cinéma est un accès à cette réalité. On y voit des images d'ailleurs, magnifiées il est vrai, mais aussi une façon différente de raconter une histoire, et un choix d'histoire qui révèle les préoccupations d'un pays.
Pour moi, l'intérêt d'aller à ce festival est assez limité, j'entends souvent parler des films présentés très longtemps en avance et j'y ai souvent accès sans avoir besoin d'attendre leur sortie au Japon. Pas plus tard que ce matin, j'entendais la publicité pour le DVD du film Pompei à la radio française alors qu'il n'est visible sur les écrans ici que depuis quelques jours.

A force d'encourager tout le monde à y aller j'ai fini par me décider à y aller, histoire d'être en accord avec moi-même. Je me suis dit que si tout le monde pensait comme moi, un jour nous n'aurons plus la chance d'avoir ce festival qui fait la promotion du cinéma français.

Samedi, je suis donc allé voir le seul film que mon emploi du temps me permettait de voir. Le film était pas mal, pas un grand film mais très regardable quand même. La surprise fût l'arrivée du réalisateur pour une interview avec participation du public aux questions. Je crois que rien que pour ça, ça vaut la peine d'y aller. Il y a eu des questions un peu naïves mais aussi des questions pointues d'amateurs avertis, apparemment.

Ce qui m'a plu aussi, c'est la traduction simultanée. Les interprètes professionnels sont vraiment au summum de la maîtrise de deux langues. Pour moi c'est toujours fascinant à voir. Néanmoins quelque chose m'a fait sourire. A un moment, le réalisateur a dit deux heures pour parler du temps de travail d'acteurs à  la limite de la figuration. L'interprète, il me semble l'a traduit par douze heures. Même pour des gens à ce niveau, la différence entre deux heures et douze heures reste un problème.

Finalement, je suis retourné voir un autre film le lendemain. L'année prochaine, j'y retournerai avec plaisir, j'espère que vous aussi.

Mathias.

先週、フランス語に触れるいい機会、そしてフランスの文化、考え方などを知るいい機会を得られるのが映画を観ることでもあります。そう思ってフランス映画祭に行くよう勧めていたマチアス、 ついに自分でも見に行きました。仕事の後に見られる映画を土曜日に1本見たところ、良かったとの事。傑作ではないにしろ、見られない映画ではなかったと。そして、鑑賞者たちの質問をうけた映画監督とのインタビューという驚きも。つまらない質問もありましたが、通の映画好きの人たちからの質問もあったようですよ。

そして、そんなインタビューを同時通訳している、2言語を使いこなせる通訳者の方たちを見るのは彼にとってワクワクする事だそうです。でもちょっとニヤッとしてしまったエピソードがあったそうです。端役の方たちの仕事時間の制限を話した時に、2時間を12時間と間違えて訳してしまった様でした。こんなレベルが上の人々でも2時間と12時間を聞き分ける問題はあるんだなと思ったと。

結局翌日もう1本観たんですね。
来年も行こうと決心したそうです。そして皆さんも来年行きましょう!と言ってますよ。

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